Moi, je ne suis qu’un pion sur le vaste échiquier.
Je ne pèse pas lourd quand il faut négocier.
Si je veux avancer, on peut me sacrifier
Pour libérer les fous et les grands cavaliers.
Oui je ne suis souvent qu’un humble pion précaire.
Je ne peux pas souvent montrer à ma manière
Mes talents méprisés, mon envie de bien faire,
Et, trop vite sorti du jeu je désespère.
Je rêve d’être un roi protégé par sa cour,
Sa reine à ses côtés, à l’abri de ses tours,
Et plein de serviteurs forts et zélés autour.
Oui mais, ma force à moi, c’est peut-être l’amour.
Moi, je ne suis qu’un pion, mais je peux espérer
Être promu un jour, et peut-être accéder
A un titre royal, et faire basculer
Le sort d’une partie pourtant mal engagée.
Oui, je ne suis qu’un pion, mais avec d’autres pions,
Ensemble, tous unis, avec foi, nous pouvons
Surpasser les puissants et leurs combinaisons
Et diriger nos pas vers d’autres horizons.
Gérard Bohler.
Vous pouvez diffuser gratuitement ce poème à condition de ne pas le modifier et de citer le nom de l’auteur. Il est extrait du livret « Viennent les temps nouveaux », ISBN n° 978-2-9598866-0-7 et dont le contenu est protégé par le Copyright n°10714 - d0560c05e2c70433024afc4d39c0837887358765c5788e039c3f57f5d851ebe9