Trois heures du matin : c’est le cœur de la nuit.
Toute lueur a fui la campagne endormie.
Dehors, le voyageur que la peur envahit
Sent le danger partout, et tremble au moindre bruit.
Quatre heures du matin : l’ombre n’a pas fléchi.
Son royaume puissant s’étend à l’infini.
Quand tout espoir de jour parait anéanti,
Le chant joyeux d’un coq au loin a retenti.
Cinq heures du matin, et comme par magie
Une pâle lueur au firmament grandit.
De très nombreux oiseaux sont sortis de leur nid
Pour célébrer en chœur le nouveau jour promis.
Six heures du matin : l’ombre s’évanouit.
Le soleil s’est levé : tout n’est que symphonie
De sons et de couleurs, et de parfums exquis.
Tout respire la paix, la joie et l’harmonie.
Ami que, dans le noir, une crainte engourdit,
Ami que, sans espoir, la tristesse saisit,
Aie confiance en demain : rien n’est jamais fini.
Après la nuit, le jour ; après la mort, la vie.
Gérard Bohler.
Vous pouvez diffuser gratuitement ce poème à condition de ne pas le modifier et de citer le nom de l’auteur. Il est extrait du livret « Viennent les temps nouveaux », ISBN n° 978-2-9598866-0-7, et dont le contenu est protégé par le Copyright n°10714 - d0560c05e2c70433024afc4d39c0837887358765c5788e039c3f57f5d851ebe9